Victimologie : point de vue et prise en charge de la victime
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Victimologie : point de vue et prise en charge de la victime
La place de la victime serait la plus enviable, la plus convoitée, dans le monde contemporain, mais il s'agit bien entendu d'une hypocrite comédie. Les vraies victimes existent, par ailleurs, et elles ont été longtemps négligées pour une autre raison que la dénonciation de cette hypocrisie qui autrefois n'existait pas, ou pas autant qu'aujourd'hui. Elles ont été négligées parce que le coupable fascine, ce qui fait que la criminologie n'a eu longtemps d'yeux et d'oreilles que pour lui. La victime, elle, ne fascinait pas. Personne, jusqu'à très récemment, n'a jamais donc songé à l'étudier. La prise en compte réelle du "point de vue de la victime" dans le domaine du droit s'est faite à travers l'émergence d'une discipline : la victimologie.
L'aide aux victimes en découle, la prise en compte des traumatismes psychiques, du stress post-traumatique, non seulement des victimes, d'ailleurs, mais également de leurs sauveteurs, en situation de catastrophe, ce qui a déterminé la mise en place par exemple des cellules médico-psychologiques d'urgence (par Xavier Emmanuelli qui est également co-fondateur de Médecins sans frontières et fondateur du SAMU social). La victimologie fait désormais l'objet de formations universitaires et médicales et a sur internet une tribune, le Journal international de Victimologie. De la science de la victime, qui prend en compte le "point de vue de la victime" dont parle René Girard, on est passé à la "prise en charge" consciente et volontaire de la victime.
L'aide aux victimes en découle, la prise en compte des traumatismes psychiques, du stress post-traumatique, non seulement des victimes, d'ailleurs, mais également de leurs sauveteurs, en situation de catastrophe, ce qui a déterminé la mise en place par exemple des cellules médico-psychologiques d'urgence (par Xavier Emmanuelli qui est également co-fondateur de Médecins sans frontières et fondateur du SAMU social). La victimologie fait désormais l'objet de formations universitaires et médicales et a sur internet une tribune, le Journal international de Victimologie. De la science de la victime, qui prend en compte le "point de vue de la victime" dont parle René Girard, on est passé à la "prise en charge" consciente et volontaire de la victime.
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