Le "Dieu des victimes"
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Le "Dieu des victimes"
J'aime tout particulièrement la caractérisation par René Girard de Dieu, à la lumière de l’Évangile, comme "Dieu des victimes" dans La Route antique des hommes pervers, l'un de ses livres que je préfère, pour sa profondeur et sa concision, où il commente le Livre de Job.
René Girard présente aussi le "souci des victimes" comme l'un des principaux acquis de l'Occident, dans Je vois Satan tomber comme l'éclair.
Certains de ses lecteurs ne retiennent au contraire que sa critique des dérives modernes de ce même "souci", et s'en prennent avec lui non sans raison au sentimentalisme ambiant. Couplée à l'hédonisme, la "compassion obligatoire dans notre monde" autorise effectivement "de nouvelles formes de cruauté".
Mais ces dérives ne doivent pas nous faire perdre de vue qu'à la base, le souci des victimes est fondamentalement bon, qu'il est la suite logique de la proclamation de l'innocence du Christ par les apôtres après sa crucifixion ainsi que de son enseignement, de son identification au "plus petits d'entre les [s]iens".
Dieu crucifié, dans la logique de l'Incarnation, Dieu d'Amour, d'après saint Jean, "Dieu des victimes", d'après René Girard.
René Girard présente aussi le "souci des victimes" comme l'un des principaux acquis de l'Occident, dans Je vois Satan tomber comme l'éclair.
Certains de ses lecteurs ne retiennent au contraire que sa critique des dérives modernes de ce même "souci", et s'en prennent avec lui non sans raison au sentimentalisme ambiant. Couplée à l'hédonisme, la "compassion obligatoire dans notre monde" autorise effectivement "de nouvelles formes de cruauté".
Mais ces dérives ne doivent pas nous faire perdre de vue qu'à la base, le souci des victimes est fondamentalement bon, qu'il est la suite logique de la proclamation de l'innocence du Christ par les apôtres après sa crucifixion ainsi que de son enseignement, de son identification au "plus petits d'entre les [s]iens".
Dieu crucifié, dans la logique de l'Incarnation, Dieu d'Amour, d'après saint Jean, "Dieu des victimes", d'après René Girard.
Dernière édition par Vincent le Sam 16 Juil - 19:30, édité 2 fois
Vainqueur parce que victime
Dieu est aussi "Victor quia victima" ("Vainqueur parce que victime"), d'après Saint Augustin.
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