Jean 2, 1-12
Page 1 sur 1
Jean 2, 1-12
Martin Ven 8 Juil - 19:29
01 Trois jours plus tard, il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là.
02 Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples.
03 Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. »
04 Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. »
05 Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »
06 Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs ; chacune contenait environ cent litres.
07 Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d'eau les cuves. » Et ils les remplirent jusqu'au bord.
08 Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent.
09 Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau.
10 Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. »
11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
12 Après cela, il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils y restèrent quelques jours.
Copyright AELF - Paris - 1980 - Tous droits réservés
02 Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples.
03 Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. »
04 Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. »
05 Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »
06 Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs ; chacune contenait environ cent litres.
07 Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d'eau les cuves. » Et ils les remplirent jusqu'au bord.
08 Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent.
09 Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau.
10 Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. »
11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
12 Après cela, il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils y restèrent quelques jours.
Copyright AELF - Paris - 1980 - Tous droits réservés
Dernière édition par Vincent le Ven 29 Juil - 15:26, édité 1 fois
Martin- Admin
- Messages : 129
Date d'inscription : 17/06/2011 -
Vin et sang
Martin Ven 8 Juil - 20:43
Six cent litres de bon vin !!! Premier "signe", premier miracle de Jésus. Quel mariage était-ce là ? Le vin n'est pas encore le sang du Christ mais c'est dans des cuves dont la fonction est purificatrice, religieuse, qu'il apparaît. Communion dans le vin, communion dans le sang. Les deux font penser aujourd'hui à Jésus mais aussi à Dionysos. Un mariage célèbre l'amour. Marie est là. Les disciples, parce qu'ils ont vu, croient.
La demande de vin, qui évoque le sang, est certainement ce qui fait que Jésus pense à la Croix, à son "heure". Il était à la fête et Marie le rappelle à sa vocation. Un peu de vin et c'est la joie, la convivialité. Trop de vin et c'est l'ivresse. Le sang du sacrifice chrétien apporte l'amour, la joie. Le sang de la violence apporte l'ivresse des bourreaux et la désolation de la victime, et celle de ses amis. Le dernier "signe" de Jésus n'est-il pas cependant la résurrection de Lazare ? ou bien encore sa propre résurrection ?
Ambivalence du vin, ambivalence du sang. Boire du vin, boire du sang. Ivrogne, vampire. Convive, communiant. Convivialité et communion. La convivialité existe-t-elle encore dans l'Eglise ? l'amour ? la communion ? La foi est-elle un opium et le croyant un parasite ou bien la foi apporte-t-elle convivialité et communion ? Dans le mariage du Christ et de l'Eglise, le vin et le sang sont peu interrogés. La distance paraît telle entre la Croix et les noces : comme entre la souffrance et la joie. La foi chrétienne donne de la gravité à nos moments de joie, elle tempère nos heures de souffrances. Parce qu'elle est vin et sang.
La demande de vin, qui évoque le sang, est certainement ce qui fait que Jésus pense à la Croix, à son "heure". Il était à la fête et Marie le rappelle à sa vocation. Un peu de vin et c'est la joie, la convivialité. Trop de vin et c'est l'ivresse. Le sang du sacrifice chrétien apporte l'amour, la joie. Le sang de la violence apporte l'ivresse des bourreaux et la désolation de la victime, et celle de ses amis. Le dernier "signe" de Jésus n'est-il pas cependant la résurrection de Lazare ? ou bien encore sa propre résurrection ?
Ambivalence du vin, ambivalence du sang. Boire du vin, boire du sang. Ivrogne, vampire. Convive, communiant. Convivialité et communion. La convivialité existe-t-elle encore dans l'Eglise ? l'amour ? la communion ? La foi est-elle un opium et le croyant un parasite ou bien la foi apporte-t-elle convivialité et communion ? Dans le mariage du Christ et de l'Eglise, le vin et le sang sont peu interrogés. La distance paraît telle entre la Croix et les noces : comme entre la souffrance et la joie. La foi chrétienne donne de la gravité à nos moments de joie, elle tempère nos heures de souffrances. Parce qu'elle est vin et sang.
Martin- Admin
- Messages : 129
Date d'inscription : 17/06/2011 -
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|